Lyme Ethique Association Française de lutte contre la maladie de Lyme

et des maladies vectorielles à tiques ( loi de 1901)

Tests sérologiques  et PCR

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Le diagnostic de laboratoire est indispensable pour confirmer une suspicion  clinique.

La culture de B.burgdorferi est particulièrement fastidieuse.

Les examens sérologiques constituent l’essentiel du diagnostic expérimental, malgré de nombreuses réactions croisées.

La sensibilité des tests sérologiques est directement dépendante de la cinétique de la réponse immunitaire à l’infection.

La concentration sérique en IgM dirigée contre la B.burgdorferi croit dans les deux ou trois semaines qui suivent le début de l’infection et atteint son maximum entre trois et six semaines post-infection, puis décroît progressivement.

La concentration en IgG commence à croître quatre à six semaines après le début de l’infection, pour atteindre un pic après la sixième semaine et reste élevé pendant des mois, voire des années.

 

Le test sérologique préconisé par la Conférence de consensus sur la maladie de lyme ( Décembre 2006), est le test ELISA.

Malgré sa grande sensibilité cette technique souffre toutefois d’un manque de spécificité.

 

L’autre test disponible est le Western Blot qui permet de caractériser une réponse anticorps( IgM, IgG) à divers antigènes( OspA,OspB, OspC, flagelline etc..) de taille différente .

 

En pratique, l’analyse sérologique est réalisée en deux étapes : En premier lieu un test ELISA avec la réalisation d’une cinétique des anticorps sur deux mois , puis confirmation des résultats positifs ou douteux par Western Blot.

 

Polymerase Chain Reaction :PCR

 

En raison de sa sensibilité et de sa spécificité élevée, l’amplification génique par PCR est une technique de diagnostique prometteuse. Elle peut être appliquée à la détection spécifique de l’ADN de B.burgdorferi sl dans les prélèvements articulaires( membranes et liquides synoviaux), le liquide céphalorachidien, la peau, mais rarement dans le sang, en raison d’une faible spirochétémie.

 

Cette technique permet en outre de faire la distinction entre les différentes espèces génomiques de B .burgdorferi sl. Le manque de standardisation des méthodes employées rend toutefois les résultats difficilement comparables et elle n’est pas appliquée actuellement au diagnostic de routine.

 

 

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